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Une visite au musée Zadkine pour l’exposition l’âme Primitive.


Je suis bénévole à l’association YayeMaye, et nous sommes parties, avec quelques adhérentes, visiter l’exposition L’âme primitive ce samedi 26 février.

Le temps de nous retrouver et de cheminer jusqu’au au musée fut un peu comme une expédition.

En entrant dans ce musée, nous découvrîmes ces œuvres primitives, les sculptures majestueuses de Zadkine mêlées à d’autres œuvres d’artistes du 20ème siècle.

Peintures et autres sculptures épurées dans les traits et les formes sous le regard distrait et amusé des dames de l’association.

Le musée est petit, il fut la demeure de Zadkine. L’artiste attachait une importance à la demeure, la peau, l’enveloppe, à l’habitat qui protège un être du monde extérieur mais pas seulement.

Une des salles appelée l’atelier mettait en avant des œuvres de plusieurs artistes sur ce thème de la demeure.

Et je pense alors aux dames présentes avec moi, elles ont quitté leur pays (une enveloppe), leur famille pour certaines (une autre enveloppe), leur univers (encore une autre),

et sont ici presque sans demeure. Et je les regarde parler entre elles, et je me dis qu’elles forment peut être une demeure, une protection (leur langue commune, leur exil commun…) ensemble.

Les dames prennent des photos de certaines œuvres. Je leur raconte un peu l’histoire de Zadkine lui-même, ses exils, en Angleterre à l’adolescence pour faire des études d’art puis aux États Unis au moment de la seconde guerre mondiale…

L’artiste a continué de créer en exil mais avec une humeur plus triste.

Et puis le bébé d’une des dames s’est mis à pleurer, venant bousculer un peu les codes habituels du musée et annonçant la fin de notre visite.

Merci à culture du cœur pour leur dévouement et au personnel du musée Zadkine de son accueil bienveillant et sa disponibilité.

 N une bénévole

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